L'Australie possède l'un des plus importants programmes d'immigration au monde avec 190 000 places réservées chaque année aux migrants permanents.
Une grande partie du programme - près de 70% - est réservée aux migrants qualifiés qui apportent leurs compétences pour répondre aux besoins de l'économie australienne, et plus de 128 000 visas permanents leur sont délivrés chaque année.
Les emplois les plus recherchées en 2018 en Australie sont les infirmières, les électriciens, les enseignants du secondaire, la mécanique automobile, les ajusteurs de métal et les menuisiers.
En 2018-2019, l'Australie a réservé plus de 17 300 places pour le métier d'infirmier sur les 43 990 places qu'offre le «skilled visa».
Concernant cette filière, les demandeurs de visa ne sont pas tenus de désigner un État, un territoire ou un employeur. Ils reçoivent un visa permanent (sous-classe 189) et sont libres de vivre et de travailler n'importe où en Australie.
A nurse examining a patient. Image by rawpixel.com on Unsplash Source: Unsplash
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Sur la base des compétences et des qualifications démontrées dans la déclaration d'intérêt soumise par un demandeur éventuel de visa, le département des affaires intérieures leur envoie une invitation à présenter une demande de visa.
Jusqu'au 11 septembre, le département de l'Intérieur a invité 15 électriciens, 115 enseignants du secondaire, six menuisiers et dix mécaniciens et seulement trois monteurs de métaux et machinistes à demander un visa.
Ranbir Singh, de Lakshaya Migration, affirme que, malgré la forte demande de certaines professions en Australie, peu de candidats sont en mesure de prétendre au statut de résident permanent dans ces professions.
«Je ne me souviens pas d’avoir un client qui se soit proposé dans la profession d’éleveur/agriculteur toutes ces années», a t-il déclaré à SBS Punjabi le mois dernier.
À ce jour, le ministère de l’Intérieur n’a lancé aucune invitation, alors que 4 841 places leur sont réservées cette année.
«Des pays comme l’Inde stimulent l’immigration australienne, mais ceux qui exercent de telles professions en Inde n’auraient pas les qualifications et la maîtrise de l’anglais requises pour un visa permanent en Australie», a déclaré M. Singh.
L’Australie connaît une grave pénurie de main-d’œuvre qualifiée, en particulier dans les zones rurales et régionales. Le ministre de l'Agriculture, David Littleproud, a déclaré à SBS Punjabi le mois dernier que le secteur agricole en particulier était aux prises avec une pénurie de main-d'œuvre.
A livestock farmer (The image is for representation only) Source: Photo by Agence Producteurs Locaux Damien Kühn on Unsplash
«L'agriculture souffre d'une énorme pénurie de main-d'œuvre, en particulier pour la cueillette, et un visa peut aider à résoudre ce problème», a déclaré M. Littleproud le mois dernier.
Alors que les visas concernant l'agriculture rencontrent des problèmes avec la coalition - les libéraux et les nationaux - le nouveau ministre de l'Immigration a répété à plusieurs reprises que sa priorité était de remédier au manque de compétences en Australie régionale.
Et puis, certaines professions telles que programmeurs et comptables en logiciels et applications, attirent un très grand nombre de candidats et semblent sur le point d'épuiser leur quota.
Il y avait plus de 7 200 places pour les programmeurs de logiciels au début de cette année et 1 231 candidats ont été invités jusqu'au 11 septembre pour demander un visa.
M. Singh a déclaré qu'un grand nombre de ses clients dans de telles professions sont obligés d'attendre des «temps très longs».
Carpenter Photo by Andrew Ruiz on Unsplash Source: Photo by Andrew Ruiz on Unsplash
«Les professionnels de l'informatique et les comptables ont traversé une période très difficile depuis l'année dernière, lorsque le nombre minimal de points à avoir au test a atteint 75. Nous espérions que le plafond d'occupation serait ajusté cette année pour tenir compte de l'intérêt élevé des candidats dans ces professions, mais ce n'est pas arrivé."
«L'année dernière, nous avons vu 12 000 visas qualifiés de moins par rapport à l'année précédente. Oui, c’est en raison de l’examen approfondi des candidatures, mais cela veut aussi dire que nous n’avons pas suffisamment de candidats», a déclaré M. Singh à SBS Punjabi.
