Les cafés australiens à l'assaut de Paris

Les cafés australiens font courir les foules dans la capitale française.

Photo : Holybelly / Nico Alary

Source: Photo : Holybelly / Nico Alary

Si vous cherchez le café le plus branché de Paris lors de votre prochaine visite, il est possible que vous soit familier. Ses propriétaires, Nico Alary et Sarah Mouchot, sont bien français, mais c’est Melbourne qui les a inspirés.

Ils prennent le café très au sérieux, servant des long blacks, flat whites, lattes, piccolos, espressos et même du café filtre. Le cliché de la mauvaise tasse de café parisienne est bien loin derrière nous. « Quand on est revenu 2013, il y avait déjà quelques coffee shops, mais pas beaucoup. Dans la dernière année, il y a beaucoup de coffee shops qui ont ouvert. Je crois que les gens sont gourmands de ce genre d’endroit, où on peut boire de bons cafés, de différentes origines”, nous a dit Nico Alary.

et font partie de ces cafés ouverts par des Français à leur retour d’Australie, alors que , , et sont les bébés de duos franco-australiens. Un favori pour le brunch à Melbourne, Hardware Société a ouvert l’an dernier. Et c'est sans compter les nombreux autres cafés avec des Australiens comme propriétaires, comme
Le couple derrière Holbelly a basé son menu sur le concept des eggs and side, mais sert aussi des plats plus élaborés comme des pancakes avec œuf, bacon, beurre au Bourbon et sirop d’érable et des spéciaux comme de l’humus avec des poivrons rôtis, des zuchinis grillés, du fromage au lait de brebis, des œufs pochés et de la dukkah.

On est toujours à Paris par contre, alors le pain vient de la célèbre boulangerie Du pain et des Idées (à quelques pas de là) et le café ouvre plus tard que ses cousins australiens. « Le petit déjeuner commence à 9h. On ne le fait pas commencer plus tôt parce qu’à Paris les gens ne se lèvent pas aussi tôt qu’à Melbourne », dit Sarah Mouchot en riant.
Vous rencontrerez surement un Australien ou deux si vous mangez chez Holybelly, mais le café est aussi adoré des Français et des touristes, qui font parfois la queue durant plus d’une heure pour avoir une place. Heureusement, Nico et Sarah viennent d’ouvrir un 2e Holybelly, sur la même rue, un peu plus tôt cette année.


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Published

Updated

By Audrey Bourget


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